Saufque, si le déconfinement a assoupli les directives de l'Etat en matière de rassemblement, la préfecture de l'Oise rappelle que « le nombre de personnes est encore limité à 20 pour unLes règles funéraires applicables au moins jusqu’en mars Publié le 06/01/2021 Bouleversée depuis le début de la crise sanitaire, l’organisation d’obsèques après un décès consécutif ou non au Covid-19 est soumise à des règles provisoires. Depuis le début de la crise du Covid-19, les règles sanitaires applicables après un décès ont renchéri la douleur de tous ceux ayant perdu un être cher impossibilité d’accompagner le défunt dans ses derniers instants en milieu hospitalier ou en Ehpad, de le voir une dernière fois ou de convier aux funérailles autant de proches que souhaité. Les règles funéraires n’ont toutefois cessé d’être adaptées à l’évolution de la situation sanitaire. Pour tous les défunts Pour les cérémonies funéraires organisées dans les cimetières, une limite de 30 personnes dont les employés des pompes funèbres est imposée. Les gestes barrières devront être respectés port du masque, distanciation, pas de contact…. Dans les lieux de culte, les cérémonies funéraires ne sont plus soumises à une limitation du nombre de participants depuis début décembre 2020. Mais de strictes conditions doivent être respectées. Entre chaque personne ou cellule familiale, deux sièges doivent rester libres. Par ailleurs, les proches du défunt ne peuvent occuper qu’une rangée sur deux pour respecter les mesures sanitaires de distanciation sociale. Le masque est obligatoire pour toutes les personnes de plus de 11 ans. Ce dernier pouvant toutefois être retiré provisoirement pour les rites qui le nécessitent. Des assouplissements ont été décidés en fin d’année par l’exécutif concernant les conditions de déclaration de transport et les délais d’inhumation ou de crémation. Un décret 1 publié au Journal officiel du 12 décembre 2020 précise que, jusqu’au 16 mars 2021, aucune déclaration préalable n’est nécessaire pour le transport des défunts avant et après leur mise en bière à condition que la mairie en soit informée dans le mois qui suit et que les délais pour procéder aux funérailles sont allongés de 6 à 21 jours, sans accord préalable du préfet. Pour les défunts atteints du Covid-19 ou suspectés de l’être Jusqu’au 16 mars 2021, la mise en bière immédiate reste toujours exigée depuis le 1er avril 2020. Les proches conservent la possibilité de voir le défunt une dernière fois, notamment si son décès survient à l’hôpital ou dans un établissement pour personnes âgées. Ils devront toutefois se montrer réactifs et se présenter avant la fermeture de la housse hermétique ou du cercueil qui intervient généralement au maximum 24 heures après le décès. En revanche, toute présentation en chambre funéraire reste interdite. À nouveau autorisée depuis le 1er mai 2020, une toilette mortuaire simple peut être effectuée par l’entreprise de pompes funèbres ou des professionnels de santé. Les soins de conservation embaumement, soins de thanatopraxie restent, eux, proscrits. 1 Cejour devra être pris dans la période autour de la survenue de l’évènement. Cela pourra être pour assister aux funérailles par exemple. Voici la liste des conventions collectives prévoyant l’octroi de jours avec à chaque fois combien de jours pour le décès d’un grand parent : Automobile : 1 journée. Banque : 2 jours. Commerce
Les règles de sécurité ont été renforcées par les maternités et seuls les pères peuvent voir l'enfant à la naissance. Image d'illustration PALLAGES Article Abonné Le nombre de personnes contaminées par le coronavirus en France ne cesse d'augmenter, et avec lui le nombre de victimes à déplorer. Quelques heures après le début officiel du confinement de la population - qui a débuté mardi à midi - les Français ne sont désormais autorisés à sortir de chez eux uniquement pour des raisons précises - voire vitales - à condition d'être muni d'une autorisation de déplacement. Mais parfois, le doute subsiste. Qu'en est-il des situations considérées comme des "cas de force majeurs", à l'image des naissances ou des enterrements, où d'ordinaire, les visiteurs sont nombreux ? LIRE AUSSI >> Médecin, urgences ou 15 que faire en cas de symptômes du coronavirus ou de doute? Lors d'une séance de questions mardi soir, le Premier ministre a justement été interrogé sur l'organisation des funérailles en cette période de confinement. A une téléspectatrice qui demandait si elle pouvait se rendre à l'enterrement d'un ami mort 48 heures plus tôt, Edouard Philippe a répondu "Ce que je vais dire est terrible à entendre ..., mais je me dois d'être à la hauteur des fonctions que j'occupe, donc je vais répondre non". L'Express fait le point sur les obligations juridiques, le bon sens, et les recommandations des médecins dans ce contexte. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Pas plus de 10 personnes autorisées au cimetièreLes mesures prises par l'exécutif et publiées dans un arrêté samedi, interdisent en effet les regroupements de personnes dans les églises, les synagogues ou les mosquées. On peut notamment lire que " tout rassemblement ou réunion de plus de 20 personnes" au sein des lieux de culte "est interdit jusqu'au 15 avril 2020, à l'exception des cérémonies funéraires". Du côté de la Conférence des évêques de France, on affirme justement demander aux familles de rassembler le moins de monde possible. Parfois même, les cérémonies sont uniquement organisées au cimetière. C'est ce qu'explique un responsable du service des pompes funèbres de la Ville de Paris "C'est très compliqué de suivre parce que les consignes changent toutes les trois heures", constate-t-il avant de poursuivre "Pour l'heure, les règles que nous appliquons sont dans un premier temps de laisser le cercueil à l'intérieur du corbillard tout le long de la cérémonie", explique-t-il. Quant au cimetière, les règles sont strictes "Le nombre de personnes présentes est limité à 10, pas une de plus. Et c'est uniquement réservé aux ascendants et aux descendants directs de la personne défunte", précise-t-il. Des précautions particulières pour les pompes funèbresDans un avis publié récemment, le Haut conseil de la santé publique a par ailleurs recommandé que les corps des personnes décédées du coronavirus soient placés dans des housses mortuaires étanches et fermées avant d'être transférés dans des chambres froides. Les pompes funèbres réclament d'ailleurs des études et des données officielles sur la contagiosité des défunts afin qu'elles puissent prendre leurs dispositions. LIRE AUSSI >> Coronavirus les femmes enceintes sont-elles plus exposées? Du côté du service de pompes funèbres de la Ville de Paris, on explique que des précautions particulières sont prises par les agents "Tous les employés doivent se tenir à au moins 1,50m de distance des familles. Nous avons également des masques de protection et du gel hydroalcoolique pour les mains", détaille encore le responsable. Pour les naissances, seul le père autorisé à voir le nouveau-néAutre problématique qui se pose en ces temps de confinement, celle des fins de grossesse et des accouchements. Nombreuses sont les femmes concernées et en pleine interrogation. A l'image de Cloé, enceinte de huit mois "C'est assez stressant car je n'ai eu aucune information pour le moment concernant le déroulement des événements, qui est censé intervenir en plein confinement ou juste après, explique-t-elle. LIRE AUSSI >> Coronavirus où en sont les recherches sur les traitements et les vaccins? En réalité, les règles de sécurité ont bien été renforcées par les maternités afin de limiter les contacts extérieurs. Certaines consultations ont même été annulées ou reportées lorsque cela est possible et les femmes ne peuvent être accompagnées que d'une seule personne lors des rendez-vous prénataux, le deuxième parent. Au service de maternité de la clinique d'Annecy, on assure que désormais "l'accès est uniquement et strictement limité au père de l'enfant qui vient de naître". Autrement dit, les frères et soeurs ou grands parents ont interdiction de venir voir les nouveau-nés "Les mineurs sont interdits et devront attendre le retour du bébé à la maison", poursuit un obstétricien, interrogé par L'Express. Le collège national des gynécologues- obstétriciens français CNGOF considère pour l'heure que si le papa ne présente pas de signes de contamination, il peut assister à l'accouchement. Dans certaines maternités, comme celle de Perpignan, les pères sont autorisés à y assister, mais doivent quitter l'établissement peu de temps après. Dans ces hôpitaux, les personnels ont même recours à la visioconférence pour présenter les bambins au reste de la famille. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
slOyYMf.